Knut Hamsun - Coup de bambou
Ondine © Ravel
« J ‘en reste là , là les yeux ouverts, étonné de ma trouvaille et je ris de joie . Et je me mets à parle bas , car on pouvait m ‘écouter et mon intention était de garder mon invention secrète .J ‘en étais arrivé à la complète folie d e la faim, j ‘étais vide et sans souffrance, et je ne tenais plus les rênes de ma pensée .J e réfléchissais silencieusement en moi même . Avec les sautes le s plus extraordinaires de raisonnement , je cherche à approfondir la signification de mon nouveau mot »
Ce Knut sans un rond , affamé, ce sans abri , cet homme efflanqué , tu parles d’ un héros !
Et Lumière!
Knut est assoiffé d’ amour, il le cherche à tous les coins de rue, il en délire , il s’en vide autant qu ‘ il s’ en nourrit .Il en délire ; il vient de prendre le lecteur par l a main .Délivrance !, Salut ! . , La folie de Knut « était une faiblesse » mais « il n ‘avait jamais perdu conscience » .Je refaisais surface après une plongée funeste dans le Pacifique ,j ‘émergeai sous l ‘ ondée de la douceur , je découvrais mon mot moi aussi , ce n ‘était pas celui de Knut : « KUBOA » c ‘en était un autre. Je flottais à nouveau , je marchais sur les eaux , comme l ‘autre !Je me tirais des réels et des virtuels des Jonon ,des Janon,et des Janus .
Coup de bambou pour moi , je vivais la fin du livre dans une apothéose innommable ;
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